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Pourquoi ne tenons-nous pas les résolutions prises en janvier 🤦‍♂️ ?

Dernière mise à jour : 2 janv.


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Ah, le début de l'année ! Ce moment magique où nous nous promettons des changements radicaux, pensant que cette fois-ci sera la bonne. Mais, comme à chaque fois, les résolutions s’effritent rapidement, tel un château de cartes sous la brise. Pourquoi, me demanderez-vous ? Voic un exploration des recoins les plus profonds de notre inconscient.


Le Moi face à l’idéal du Surmoi 🧠

La première raison qui explique cet échec récurrent des résolutions réside dans un concept fondamental de la psychanalyse : le Surmoi. Ce dernier, tel un professeur exigeant, impose des standards de perfection à notre Moi. Chaque début d'année, notre Surmoi, implacable et inflexible, dicte des résolutions ambitieuses : "Je vais être plus productif, plus sain, plus discipliné". Or, notre Moi, ce pauvre être tiraillé entre l’idéal et la réalité, se heurte à des obstacles bien plus terre-à-terre : le canapé, le chocolat, et le doux murmure de la procrastination 🛋️🍫. La lutte entre l'idéal (le Surmoi) et la réalité quotidienne (le Moi) est une danse éternelle, et il est peu surprenant que l'équilibre penche souvent du côté de l'auto-sabotage.


Le plaisir immédiat et la pulsion de vie 🌱

Sur un plan plus psychologique, la difficulté à tenir ses résolutions s'explique aussi par notre pulsion de vie, cette force fondamentale en nous qui cherche constamment à satisfaire ses désirs immédiats. Sigmund Freud a observé que l'individu est guidé par deux forces majeures : la pulsion de vie (Eros) et la pulsion de mort (Thanatos). La résolution de janvier, généralement orientée vers un "renouveau de soi", va à l'encontre de la gratification immédiate que nous offre la vie quotidienne. Pourquoi courir sur un tapis de course quand un délicieux tiramisu vous attend à la table du dîner ? 🍰 Nos pulsions, en quête de plaisir immédiat et de réconfort, sont souvent plus puissantes que notre volonté de suivre des résolutions strictes. Une résistance inutile à la jouissance, pensez-vous ?


Le conflit entre le conscient et l'inconscient 🧳

De manière plus subliminale, il existe également un conflit entre notre conscient et notre inconscient. En surface, nous nous engageons à faire du yoga tous les matins, à méditer ou à atteindre des objectifs professionnels imposants. Mais au fond, cet engagement masque souvent des désirs contradictoires, des peurs non résolues, ou même une forme de résistance interne. L'inconscient peut saboter ces résolutions, car il sait que le changement peut être perçu comme une menace à un état de confort connu, même si ce confort n’est pas nécessairement agréable. Ainsi, chaque échec apparent de nos résolutions est, peut-être, une tentative de notre inconscient de nous préserver des angoisses du changement. Et si, au fond, on redoutait un peu ce qu’une nouvelle version de soi pourrait impliquer ? 🧐


La pression sociale et la construction du soi 🎭

Enfin, du point de vue psychologique, il y a aussi cette fameuse pression sociale qui influence nos résolutions. Notre culture valorise l’image idéale du soi, un soi parfait qui réussit à tout : il est en forme, il travaille dur, il mange sainement, il réussit dans sa carrière et a une vie sociale épanouie. Cette construction du "soi idéal" alimente une forme de perfectionnisme paralysant. En effet, lorsque nous nous fixons des objectifs qui répondent davantage aux attentes extérieures qu’à nos véritables désirs intérieurs, l’échec devient inévitable. Notre estime de soi, fragile et influencée par les jugements extérieurs, souffre chaque fois que nos résolutions échouent. Et que se passe-t-il quand on échoue ? La honte, l’anxiété et la culpabilité surgissent, contribuant encore à la régulation de notre propre mal-être. Alors, pourquoi continuer à lutter contre des idéaux qui ne sont pas les nôtres ?


Accepter la flexibilité du processus de changement 🌀

En conclusion, les résolutions de début d’année sont, en grande partie, un reflet de notre contradiction intérieure. À la fois désirant la perfection et craintant le changement, nous nous retrouvons à jouer un jeu avec des règles qui ne nous conviennent pas. Au lieu de nous efforcer d’être la version parfaite de nous-mêmes dès le 1er janvier, peut-être faudrait-il accepter un processus plus fluide et adaptable. Le changement, après tout, est rarement linéaire. Il est le fruit de petites avancées, de hauts et de bas, de succès et de failles. 🎉


Donc, la prochaine fois que vous échouerez à tenir votre résolution, rappelez-vous : vous êtes humain, avec vos conflits internes, vos désirs contradictoires et vos pulsions contradictoires. Et ce n’est pas une raison pour renoncer à l’idée même du changement. Parce qu’au fond, chaque petit pas vers soi-même est déjà une victoire 🏆.

 
 
 

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