Les différentes étapes du trauma psy : un long voyage 🧳
- Gwen Saulnier

- 23 déc. 2024
- 2 min de lecture

Le traumatisme psychologique : Une expérience bouleversante 🧠💥
Quand on parle de traumatisme psychologique, on évoque un incident bouleversant qui laisse une empreinte durable dans l’esprit. Ce n’est pas juste un mauvais jour ou un coup de stress intense, c’est un séisme intérieur qui modifie profondément la manière dont on perçoit le monde et soi-même.
Partons explorer les différentes étapes d’un traumatisme.
1. L’événement déclencheur 💥
Tout commence par un événement perçu comme trop intense, trop soudain, ou trop dangereux pour être « digéré » par le cerveau. Cela peut être un accident, une agression, une perte brutale, ou même un événement moins spectaculaire, mais vécu comme terrifiant. À ce moment-là, c’est un peu comme si ton esprit appuyait sur le bouton "Pause" et criait : « Danger, danger ! »
2. L’état de choc 🫨
Juste après le traumatisme, le cerveau se met en mode survie. Certains se figent, d’autres paniquent, d’autres encore n’ont pas l’air affectés du tout. Ce sont des réactions normales face à l’anormal. À l’intérieur, c’est souvent le chaos : confusion, incrédulité, ou encore déconnexion émotionnelle.
3. La phase de déni ou de minimisation 🙅♀️
« Ça va, ce n’est pas si grave… » Ah, ce bon vieux mécanisme de défense ! Le déni permet parfois de mettre un couvercle temporaire sur une marmite d’émotions bouillonnantes. Mais attention, la marmite risque d’exploser si on l’oublie trop longtemps.
4. La remontée des émotions 🌊
Quand le couvercle saute (et il saute toujours), les émotions refoulées remontent à la surface : peur, tristesse, colère, culpabilité… c’est le grand huit émotionnel.
C’est souvent à cette étape qu’apparaissent des symptômes comme l’anxiété, les flashbacks, ou même des comportements d’évitement.
5. L’intégration et la reconstruction 🛠️
Bonne nouvelle : le cerveau est une machine incroyablement résiliente. Avec du temps, du soutien (et souvent une bonne thérapie), il commence à intégrer le traumatisme dans son histoire personnelle.
L’événement ne disparaît pas, mais il trouve sa place, un peu comme une cicatrice qui ne fait plus mal.
6. La résilience 🌱
La dernière étape, c’est celle où le traumatisme ne définit plus entièrement la personne.
On ne parle pas d’oubli, mais d’une capacité à avancer malgré tout, à retrouver une forme de paix intérieure et, parfois même, à tirer une force de cette expérience.
En conclusion 🧘♀️
Le chemin du traumatisme est loin d’être une promenade de santé, mais chaque étape est une chance de se rapprocher de soi-même. Un accompagnement psy peut être envisagé pour surmonter (notamment avec les mouvements oculaires, issus de l’EMDR qui donnent de bons résultats)
Si vous êtes concerné(e) : le temps, le soutien et l’écoute sont les meilleurs alliés sur ce chemin sinueux. 🌟✨



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